Abalondana bashushana, ci barhabula eci ngasi muguma amanyirwakwo ntyo kwo endimi ziyorha, bwenê Amashi n’Ecihebraniya. Comme les frères ou les soeurs se ressemblent mais gardent chacun des caractérisques qui les distinguent, ainsi se comportent les langues
1. Quelques exemples des différents alphabets : ressemblances et dissemblances
Latin | Hébeu | mashi | français | kiswahili | turc | Son approximatif |
a | א pas de son | a | a | a | a | a |
bc | בּ | bc | bc | bch | bc : djè | bètchè |
v | ב | v | v | v | v | vè |
g | גּ ג | g | g | g | ggh sans son | gè |
d | דּ ד | d | d | d | d | dè |
h | ה | h | h | h | hè | |
w | ו | w | v w | w v | v w | wè |
z | ז | z | z | z | z | zè |
ח | h | h | h | hè | ||
t | ט | t | t | t | t | tè |
y | י | y | y | y | y | yè |
k | כּ כ ך | K h k | K c | k | k | Kè, hè,khè |
l | ל | l | l | l | l | lè |
m | מ ם | m | m | m | m | mè |
n | נ ן | n | n | n | n | nè |
s | ס | s | s | s | s | sè |
ע sans son | ||||||
P f | פּ פ ף | P f | p f | p f | P f | Pè, fè |
ts | צּ צ ץ | (ts) s z | ç | ts s z | tsè : comme mouche tsétsé | |
q | ק | k | q | k | kè | |
r | ר | r (rh) | r | r | r | Rè, rhè |
s | שׂ | s | s | s | s | sè |
sc | שׁ | sh | ch | sh | s | Shè, chè |
tht | תּ ת | t | t th | t th | t | tè, thè |
2. Succession des lettres dans les alphabets calqués sur celui du latin
A,b,c,d,e,f,g,h,i,j,k,l,m,n,o,p,q,r,s,t,u,v,w,,x,y, z
3. HEBREU BIBLIQUE
L’alphabet hébraïque comporte 22 lettres consonnes – mais l’une étant dédoublée, vous en trouverez en fait 23. Parmi celles-ci :5 ont une graphie particulière quand elles apparaissent en fin de mot. Ex : נ, noun, devient ן en fin de mot.Certaines peuvent être munies d’un point appelé dagesh. Celui-ci a deux fonctions :indiquer le redoublement de la consonne : c’est le dagesh fort ; ex : בב = בּ.ou bien distinguer entre la prononciation dite « explosive » celle dite « fricative ». C’est le dagesh léger qui concerne 6 lettres ; Ex : בּ, explosif, se prononce b ; ב, fricatif, se prononce v.3 peuvent perdre leur valeur consonantique et indiquer seulement des voyelles.Mais ne vous inquiétez pas, nous vous expliquerons cela au fur et à mesure. Pour commencer, lisez soigneusement ci-dessous le tableau des lettres consonnes, mais sans chercher à le retenir ; puis faites les exercices qui vous sont proposés à la suite. Pour vous aider, vous pourrez consulter en même temps un aide-mémoire ou les accompagner de leur corrigé. |
Survoler la lettre avec la souris pour davantage d’explications.
Lettre | Fin de mot | Translittération | Nom | Prononciations et notes |
א | ’ | aleph | La consonne, support de voyelle, ne se prononce pas (comme un h muet français). Mais il arrive que la lettre n’indique que l’allongement d’une voyelle qui la précède | |
בּ ב | b, b ou bh | beth | b quand la lettre comporte un point, v sans point. | |
גּ ג | g, g ou gh | gimel | g toujours dur comme ceux de gare ou gamme. | |
דּ ד | d, d ou dh<:span> | daleth | d quand la lettre comporte un point, th anglais de this sans point. | |
ה | h | hé | h fortement aspiré | |
ו | w | waw | w de watt.- Peut aussi indiquer une voyelle | |
ז | z | zayin | z | |
ח | ḥ | heth | Comme le ch allemand de Bach | |
ט | ṭ | teth | t emphatique : un peu comme le français thé. | |
י | y | yod | y comme dans yoga | |
כּ כ | ך | k, k ou kh | kaph | k avec le point (dagesh) ; kh sans dagesh : comme le ch allemand de Bach. |
ל | l | lamed | l | |
מ | ם | m | mêm | m |
נ | ן | n | nûn | n |
ס | s | samekh | s | |
ע | ‘ | ayin | comme la gutturale arabe de Mohammed | |
פּ פ | ף | p, p ou ph | pé | p quand la lettre comporte un point, ph (=f) sans point |
צּ צ | ץ | ṣ | tsadé | s emphatique |
ק | q | qoph | k emphatique | |
ר | r | resh | r | |
שׂ | ś | sin | s | |
שׁ | š | shin | ch français | |
תּ ת | t, t ou th | taw | t quand la lettre comporte un dagesh ; mais comme le th anglais de think sans dagesh. | |
Lecture 2 – La vocalisation
A l’origine, on n’écrivait pas les voyelles en hébreu. Puis certaines consonnes ont été utilisées pour représenter aussi des sons vocaliques (les consonnes vocaliquesou matres lectionis). Enfin, un système de points et de traits (les signes diacritiques) a été ajouté au-dessous et au-dessus du texte consonantique, sans le modifier. Ainsi se trouvait conciliées deux obligations apparemment contradictoires : celle de ne rien changer au texte venu de Dieu, et celle d’en bien comprendre toutes les nuances.
Vous verrez que cette page n’est pas difficile. Vous pouvez regarder chacun des paragraphes séparément, et faire ensuite l’exercice qui lui est attaché, ou bien tout lire et ne faire qu’ensuite les exercices proposés.
Les consonnes vocaliques
CLIQUEZ pour vous EXERCER !§ ה représentait le son â : מָה = mâ§ ו représentait le son û (prononcer ou) : מוּ = mû, ou le son ô : מוֹ = mô§ י représentait le son î ou le son ê : מִי = mî, מֵי = mê ASTUCE Pour reconnaître si ה ו י indiquent des consonnes ou des voyelles :§ Si ה ו י ne supportent pas de voyelle ou sont en fin de mot, elles indiquent une voyelle longue,§ Si ה ו י portent une voyelle, elles font fonction de consonne. |
Les voyelles simples
Examinez attentivement le tableau des voyelles ci-dessous. N’ayez crainte : les exercices qui vous seront proposés ensuite vous permettront de les assimiler en douceur.
Constatez seulement qu’il ne semble pas y avoir de son difficile … et de fait, il n’y en a pas !
Survoler la lettre avec la souris pour davantage d’explications.
Longueur | classe A | classe E | classe I | classe O/U |
Voyelle moyenne | ā : ָ | ē : ֵ | ō : ֹ | |
exemple | יָד : yād | גֵּר : gēr | לֹג : lōg | |
Voyelle brève | a : ַ | e : ֶ | i : ִ | u : ֻ |
exemple | הַר : har | בֶּן : ben | מִן : min | קֻם : qum |
CLIQUEZ pour vous EXERCER ! |
Un cas particulier : outre le a moyen, le son vocalique ָ peut avoir aussi la valeur d’un o, quand il est dans une syllabe non accentuée. Nous y reviendrons.
Les voyelles longues
Elles utilisent les consonnes vocaliques – auxquelles s’ajoute le א -, souvent combinées avec un des signes diacritiques qu’elles allongent et dont elles gardent la couleur.
§ Seul le waw, ו, a toujours la valeur o ou u.
§ Les autres ont la couleur du signe diacritique qui les précède. Maintenant que vous connaissez ceux-ci, vous saurez donc reconnaître ces sons.
Rappel : On sait qu’il s’agit de consonnes vocaliques parce qu’elles ne supportent pas de voyelle et sont toujours précédées d’un signe vocalique.
â | ê | î | ô | û |
בָּה, בָּא | בֵּי, בֵּה, בֵּא, בֶּי, בֶּה | בִּי | בּוֹ, בֹּה, בֹּא | בּוּ |
bâ | bê | bî | bô | bû |
Pour essayer de lire avec les voyelles, cliquez ici
Lecture 3 – Vocalisation (2) – Syllabes et shewa
Aujourd’hui, nous en terminons avec tout ce qui a traît avec la vocalisation. Ce n’est pas une leçon difficile, mais il faut bien la comprendre pour l’avenir. De toute façon, ne craignez pas, nous vous guiderons pas à pas ; et si vous aviez des difficultés, n’hésitez pas à poser vos questions à contact@bibliques.com.
Dans un premier temps, contentez-vous de lire soigneusement la leçon, sans chercher à la retenir, mais en faisant les exercices proposés. Vous verrez qu’en les faisant, ce qui paraît un peu obscur s’éclairera…
Le shewa : généralités
Le shewa, deux petits points disposés verticalement sous la lettre – exemple : בְּ – indique§ l’absence de voyelle : en hébreu biblique – sauf à la fin des mots – toute consonne est munie d’une voyelle, et quand il n’y en a pas, on munit la consonne d’un shewa. On dit alors qu’il s’agit d’un shewa quiescent et on ne le retranscrit pas quand on le translittère. Exemple : מִדְבָּר, midbār§ une voyelle très brève, si brève qu’on la translittère alors en exposant, parfois en combinaison avec d’autres signes vocaliques. On appelle alors ce signe shewa voisé Exemple : דְּבַשׁ, debaš NOTES § Quand le shewa indique l’absence de voyelle, il ne se trouve qu’à la fin d’une syllabe terminée par une consonne. Ainsi aide-t-il aussi à diviser les mots en syllabes.§ Normalement, il n’y a pas de shewa sous une gutturale. Quand celle-ci devrait prendre un shewa, il est remplacé par un shewa voisé coloré par un autre son vocalique. |
La division en syllabes
Les mots de l’hébreu biblique se subdivisent en syllabes. Celles-ci sont de deux sortes :§ Syllabes ouvertes : consonne + voyelle. Exemple : בָּ. Ordinairement, la voyelle est longue.§ Syllabes fermées : consonne + voyelle + consonne. Exemple : מַד. La voyelle a tendance à être brève. |
ASTUCE pour reconnaître si le shewa indique l’absence de voyelle (shewa quiescient) ou une voyelle très brève (shewa voisé), il faut se souvenir que le shewa quiescent ne se trouve qu’en fin de syllabe ; en conséquence :§ il ne peut être en début de mot : en début de mot ou de syllabe, le shewa est toujours voisé,§ après une voyelle longue, le shewa est normalement voisé.§ après une voyelle brève inaccentuée, le shewa est quiescent.§ il ne peut être précédé d’un autre shewa : quand 2 shewa se suivent, le premier – terminant la syllabe précédente – est quiescent et le second est voisé. En conséquence…§ …sous un dagesh qui indique un redoublement de consonne, le shewa est toujours voisé. |
Pour essayer de reconnaître les shewa, cliquez ici |
Le shewa voisé ‘coloré’
Les voyelles très brèves accompagnées d’un shewa sont si effacées qu’on les translittère en exposant. Elles juxtaposent un shewa avec un des signes vocaliques que nous avons déjà vu, et dont elles prennent la « couleur », tout étant très brèves.
Comme les gutturales ne pourraient pas prendre de shewa quiescent, elles le remplacent par un shewa voisé ‘coloré’. C’est pourquoi on trouve ces derniers souvent associés aux gutturales.
son E | son A | son È | son O |
בְּ : be | בֲּ : ba | בֱּ bè | בֳּ bo |
בְּרִיתberît | אֲדָמָה‘adāmāh | אֱדֹם’èdōm | נִבֳהָלnibohāl |
Pour vérifier que vous avez compris, ou pour mieux comprendre, cliquez ici
Lecture 4 – Révision et compléments
Vous savez maintenant reconnaître les consonnes et signes vocaliques de l’hébreu biblique… sans pour autant vous sentir totalement à l’aise avec eux. Aujourd’hui, nous revoyons tout ce qui concerne les consonnes en apportant quelques compléments.
Cette leçon ne comporte pas de difficulté. Lisez-la en vous assurant au fur et à mesure qu’aucun point ne reste véritablement dans l’ombre. De nombreux exercices vous sont proposés. Faites-les et refaites-les jusqu’à vous y sentir parfaitement à l’aise.
L’écriture des consonnes
Lettre | Graphie de fin | Translittération | Nom | Lettre | Graphie de fin | Translittération | Nom | |
א | ’ | aleph | מ | ם | m | mêm | ||
בּ ב | b, b (ou bh) | beth | נ | ן | n | nûn | ||
גּ ג | g, g (ou gh) | gimel | ס | s | samekh | |||
דּ ד | d, d (ou dh) | daleth | ע | ‘ | ayin | |||
ה | h | hé | פּ פ | ף | p, p (ou ph) | pé | ||
ו | w | waw | צּ צ | ץ | ṣ | tsadé | ||
ז | z | zayin | ק | q | qoph | |||
ח | ḥ | heth | ר | r | resh | |||
ט | ṭ | teth | שׂ | ś | sin | |||
י | y | yod | שׁ | š | shin | |||
כּ כ | ך | k, k (ou kh) | kaph | תּ ת | t, t (ou th) | taw | ||
ל | l | lamed |
Avez-vous éprouvé des difficultés en relisant ce tableau, déjà présenté plus en détail dans la leçon 1 ?
Si oui, cela n’a rien de surprenant. Vérifiez seulement où vous en êtes avec le petit questionnaire ci-dessous. A chaque point, des exercices de familiarisation vous sont proposés ; voyez ceux dont vous avez besoin.>
L’Ecriture
Les 5 lettres qui ont une graphie particulière en fin de mot ? | |
שׂet שׁ ? | |
י, ו et ן ? | |
ג נ et ב ? | |
ה et ח ? | |
ב et כ ? | |
ד et ר ? | |
ם et ס ? |
Le dagesh, remarques complémentaires
RAPPEL : le dagesh a deux fonctions :Le dagesh léger indique si la prononciation de la consonne est explosive ou fricative (voir leçon 1) ; il ne s’applique qu’à 6 consonnes : ב ג ד כ פ ת. En début de mot ou de syllabe, ces consonnes prennent normalement un dagesh léger, mais on ne peut mettre ce dernier que s’il n’est pas précédé d’une voyelle.Ex : comparez אַל-תָּעֲשׂוּ דָבָר et וַיָּשֶׂם דָּבָר. Le dagesh fort signale le redoublement d’une consonne. Toutes peuvent le porter sauf les gutturales (א ה ח ע) et le ר [essayez donc de redoubler une gutturale et vous comprendrez !].Pourquoi ce redoublement ? Pour trois types de raisons :Le redoublement est une marque grammaticale importantenous la verrons en temps voulu.Le redoublement de la consonne compense la disparition de la lettre précédente. Ce processus s’appelle assimilation.En français, pensez à illégal, composé de in (suffixe privatif) + légal.Pour des raisons euphoniques, c’est-à-dire de facilité ou d’harmonie de la prononciation.Si on ne peut pas redoubler une lettre (א ה ח ע et ר)..? Encore une fois, on compense. Par exemple, en allongeant la voyelle qui précède la gutturale. |
Autres signes de lecture :
Ce qui suit est plus une information pour vous épargner questions et surprises à la lecture : contentez-vous de le lire.
Le mappîq | Il indique que la lettre dans laquelle il se trouve est bien une consonne et non une voyelle. Il peut donc se trouver dans toutes les consonnes qui font aussi fonction de voyelle, mais en réalité, on ne le trouve que dans le הּ. Il faut donc prononcer vigoureusement la consonne. | בָּהּ |
Le maqqef | C’est un petit trait horizontal entre deux mots. Il a pour effet d’en faire une seule unité, avec un seul véritable accent : sur le dernier mot. Les mots avant le maqqef ne sont pas accentués. | בְּנֵי ֿיִשְׂרָאֵל |
Bon à savoir… | Le raphé indique que la lettre sur laquelle il se trouve n’est pas redoublée alors qu’on s’attendrait à ce qu’elle le soit, en général pour des raisons euphoniques. Mais aujourd’hui, on tend à l’indiquer de moins en moins. Attention : à la fin des mots, vous trouverez souvent un shewa dans le kaf final : peut-être aide-t-il à ne pas le confondre avec une autre lettre. | מַלְכֵֿי מֶלֶךְ |